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News du Secteur #10

ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

  • INTERVIEW : Olivia Grégoire : “5.000 associations sont en risque de mort” (Sud Radio)

Olivia Grégoire rappelle que les associations sont “éligibles à toutes les aides qui sont disponibles pour les entreprises” comme le chômage partiel et le PGE, mais “seulement 1% des associations ont eu recours au fonds de solidarité“.

Depuis quelques mois, elle a activé “un fonds d’urgence qui permet de déployer 30 millions d’euros supplémentaires pour aider les petites structures de l’ESS“. Pour en bénéficier, il suffit de se rendre sur le site urgence-ess.fr, avec à la clé des aides “jusqu’à 8.000 euros” qui ne sont pas des prêts.

Plus de 4.000 associations employeuses étaient menacées de disparaître en 2020, et 30.000 étaient au bord du dépôt de bilan. Pour l’ESS, elle estimait à 5.000 le nombre d’associations “en risque de mort, en risque létal“.

Concernant les aides, Olivia Grégoire souligne que “nous ne retirerons pas ces aides brutalement, que ce soit pour les entreprises ou que ce soit pour les associations”. De quoi laisser penser que les aides seront maintenues quelques temps. Notamment, “jusqu’à ce que ces associations puissent avoir accès au plan de relance“. “Il y a 1,3 milliard d’euros pour l’économie sociale dans le plan de relance, 200 millions d’euros très directement pour les associations pour aider celles qui aident à l’hébergement d’urgence” et à lutter contre la pauvreté.

 

  • Promouvoir l’économie sociale à l’international comme moteur de la mise en oeuvre des Objectifs de Développement Durable (Alternatives Économiques)

ESS Forum International a organisé une réflexion collective au sein de son réseau international qui a abouti à l’élaboration d’un document intitulé “Promouvoir l’économie sociale à l’international comme moteur de la mise en oeuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)“.

Les principales recommandations :

  • Intégrer l’économie sociale dans les dialogues politiques et les programmes de développement menés avec des pays tiers ou des organisations régionales
  • Inscrire la promotion de l’économie sociale dans les termes de référence des délégations de l’UE dans le monde
  • Renforcer l’accès au financement pour les organisations et entreprises de l’économie sociale

Consulter le document détaillant les mesures concrètes

 

  • Les employeurs de l’ESS plaident pour une meilleure coordination des politiques locales (La Gazette)

Plaidoyers de l’UDES (Union des employeurs de l’économie sociale) à l’intention des candidats aux élections des 20 et 27 juin prochains, qui s’articulent selon deux axes :

  • Répondre à l’urgence

« L’ESS doit être au coeur de la relance territoriale, notamment pour les activités du soin et des circuits courts. ». L’UDES plaide pour un maintien des aides aux entreprises de l’ESS et appel de ses voeux pour la création d’emplois tournés vers l’économie sociale et solidaire.

  •  Guichet Unique

« Les TPE de l’ESS et les associations auraient grand besoin d’un guichet unique ». L’idée est de combler le déficit de coordination et de faciliter l’accès à des interlocuteurs

 

  • Tech for Good : comment l’impact est devenu bankable (Les Echos)

En 15 ans l’économie sociale et solidaire est passée d’ovni à sujet incontournable pour penser l’économie au XXIe siècle. « On est passé du bricoleur au professionnel engagé qui maîtrise le financement et les enjeux stratégiques d’une organisation. » analyse Jean-Michel Caye, directeur associé senior au BCG Paris, qui accompagne le secteur depuis plus d’une décennie.

Cependant la question du modèle économique n’est pas une équation simple à résoudre : comment augmenter son impact sans perdre du vu sa mission originelle ? L’articulation du business et des valeurs est le sujet sensible pour toutes les start-up de l’impact. Ainsi Nicolas Rohr, de Faguo explique : « « Quand on est une marque et qu’on rêve de croissance, il faut constamment se positionner par rapport à la notion de surconsommation. ».

Mais la démocratisation de l’ESS entraîne un risque de voir apparaitre des opportunistes qui n’utilisent ces notions que pour être bien vu, relégué à la seule communication sans fond. Ainsi ce sont développé un certain nombre de labels pour attester et reconnaître la sincérité de la démarche.

 

INCLUSION DANS LE SPORT

  • TRIBUNE Les fédérations s’engagent pour l’inclusion par le sport (L’équipe)

Sept fédérations sportives représentant 17 000 clubs et plus de 3 millions de licenciés, défendent le sport comme levier social pour “insérer des jeunes à travers la pratique sportive”

Le sport est un levier fondamental de cohésion sociale sur les territoires qui permet d’accompagner la jeunesse dans son parcours éducatif et professionnel. Ces fédérations soutiennent « la reconnaissance des clubs sportifs comme de véritables acteurs de l’inclusion au sein de nos territoires. »

 

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