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Des Français toujours plus généreux !

Cette année encore, l’IDAF, aux côtés d’IDEAS, de l’AFF, d’EXCEL et du Comité de la Charte, s’associe à l’étude “la Générosité des Français” réalisée par Recherches & Solidarités.

Bonne nouvelle pour le secteur : après une hausse de 7,4% des dons déclarés en 2014, une nouvelle augmentation est observée de 3,7% en 2015 !


Principaux enseignements de l’étude :

Des Français toujours plus généreux
Un signal très encourageant en ces temps de morosité ambiante : en dépit d’un climat politique dégradé, de difficultés économiques importantes, d’un taux de chômage élevé et de très fortes tensions sur la scène internationale, les Français ont donné 4% de plus qu’en 2014 (entre 4,4 et 4,6 milliards d’euros). Cette générosité profite aux associations de toutes tailles, à l’exception des plus petites (moins de 150 000 euros de collecte), qui souffrent d’un manque de moyens et de notoriété. Elle profite à toutes les causes, et tout particulièrement à l’environnement (+ 12%) et à la recherche médicale (+ 6%).
Plus de 5,5 millions de foyers fiscaux, en légère augmentation par rapport à l’année 2014, ont déclaré à l’administration fiscale des montants de près de 2,5 milliards d’euros, supérieurs de 3,7% par rapport l’année précédente. Les donateurs qui en ont les moyens donnent plus : le bilan annuel moyen des dons déclarés par les foyers imposables a ainsi augmenté de 6,2%, en 2015, s’établissant à 463 euros. Ceci correspond à une confiance, mesurée chaque année par le Comité de la Charte du Don en confiance, qu’une majorité de Français (56%) accorde aux associations et fondations qui collectent.

Les jeunes de plus en plus engagés
Même s’ils ont manifestement été très troublés par le drame du 13 novembre 2015, ce qui a pu détourner leur attention au moment le plus intense des collectes, et si leur entrée dans la vie active est toujours problématique, les moins de 30 ans font jeu égal avec les plus de 70 ans, dans leur effort de générosité, mesuré par le rapport entre ce qu’ils donnent et ce qu’ils gagnent (1,4%, pour une moyenne de 1,1%). Leur générosité va de pair avec leur engagement plus important dans les associations et auprès de projets collectifs de tous ordres, observé ces dernières années.

L’Atlas de la générosité en France
Pour la première fois, une présentation détaillée des territoires permet de montrer ceux qui se détachent particulièrement, selon une méthodologie transparente. L’Ile-de-France représente environ 36% des montants collectés en France, et présente un bilan moyen annuel des dons par foyer fiscal supérieur à 700 euros, mais n’arrive qu’en neuvième rang régional pour la proportion de foyers imposables déclarant un don (densité des donateurs). Au regard de cette densité, l’Alsace, la Franche Comté, la Bretagne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et l’Auvergne se classent en tête, la Corse et les départements d’Outre-mer fermant la marche.
Une approche départementale plus fine, permet de distinguer le Doubs (4ème), le Lot (5ème), les Pyrénées-Atlantiques (6ème) et le Tarn (7ème), parmi les plus denses en donateurs, alors que leurs richesses sont bien inférieures à celles des départements comme les Hauts-de-Seine (8ème) ou les Yvelines (14ème). Parmi les 20 départements qui ont enregistré la plus forte augmentation des montants de leurs dons entre 2014 et 2015, 19 ont subi des catastrophes naturelles qui ont clairement renforcé la générosité de leurs habitants.

 

Télécharger l’étude dans son intégralité

 

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